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Corine Milian sur scène

AMOUR EXISTE

Si c’était un animal ? La lionne. Un élément ? Le feu. Un astre ? Tous, à commencer par le soleil. Un végétal ? Une liane – à la fois pour cette sinuosité souple qu’est sa voix et qu’elle est elle même, et pour sa façon de traverser la scène, parfois, en douceur, dans l’aérienne fulgurance du chant.
(…) modulation subtile des contrastes, ses spectacles sont de vrais tours, unifiés, à thème, avec liaisons, et de vrais touts – avec elle, au centre, organisant les métamorphoses. Tantôt pâle beauté pré-raphaëlite, tantôt rockeuse tout de cuir noir vêtue, chantant seule ou laissant la musique emplir tout l’espace (…)
(…) une femme qui chante… Il n’y a rien de plus difficile, et c’est réussi, rien qui touche davantage chacun d’entre nous, au coeur.
Car que disent les chansons, que dit-elle ? L’essentiel. Avec un doigt d’ironie parfois, du moins de lucidité, elle nous dit qu’au bout du compte “l’amour existe”. Il existe, c’est la nouvelle, banale et incroyable, triste et sublime, que nous ont toujours apportée, d’Oum Kalsoum aux chansons de saké, de Piaf à elle, les plus belles chansons du monde.
Dominique Noguez

Milian échappe à la description. Multiforme, mobile, elle est insaisissable et ce n’est véritablement qu’en scène qu’on peut appréhender son talent si singulier et si prenant.
(…) voix exceptionnelle, parfaitement maîtrisée, du chuchotement à la démesure du cri, comédienne sensible et subtile, elle transfigure ce qui fut hier “la chanson à texte” et crée avec le spectateur un rapport quasi hypnotique fait d’intensité partagée.
Nous avons là affaire à une artiste majeure capable d’émouvoir et d’étonner, profondément humaine, totalement de son temps. (…) elle possède mille façons de faire sienne la scène (…) évolue aux confins sinueux d’univers dissemblables et pourtant proches où elle nous entraîne à sa suite (…) dotée de la beauté alanguie ou nimbée du charme impétueux et sulfureux d’une chanteuse de rock.
Comme la poésie, elle est partout… et déjà ailleurs (…) interprète hors pair, elle compose et écrit ses chansons, en auteur à part entière, créant des univers inclassables qu’on ne se lasse pas de traverser, d’explorer, et où l’on a hâte de revenir.
(…) une musique envoûtante d’où émerge la voix ardente de Milian, une musique inoubliable qui empoigne le spectateur et en fait un aventurier malgré lui, entraîné dans le sillage de la chanteuse.
Scènes, théâtres en réseau.

Soleils

Il y a de la Sapho, de la Joplin, de la Ringer, de la possible diva – » ah je ris de me voir si belle en ce miroir / moi je suis la grande maquerelle de l’espoir / moi je suis la très officielle des pouvoirs / je suis illusoire » – en cette femme là, dont le 3ème opus ressemble, sans l’être nullement, à un live : la pêche autant que l’enivrante magie de Corine Milian y sont pour beaucoup.
Ca nous donne en tout cas une idée assez précise de ce que la dame peut donner sur scène, envie d’aller l’y découvrir sans attendre, de retrouver cette boule d’énergie musicale, de transposition poétique. Rares également sont ces disques qui nous informent autant de l’artiste, rien qu’à l’écoute. N’est visiblement pas qu’une chanteuse cette Milian qui a bien d’autres cordes à son arc.
15 titres y cherchent le bonheur, entre amour et soleil (même inaccessibilité, mêmes dangers, même chaleur) ou personnages de chair et mythes sublimés ( Orphée, Eurydice, Icare…) en un paysage cosmique qui se décline d’un texte à l’autre. Il serait tentant de dire que « Soleils » brille de mille feux, exact aussi. Cette oeuvre d’une écriture précise et finement troussée, qui tente d’ explorer, dans le temps et dans l’espace, le désir d’amour, la fièvre des corps, la terre promise.
De l’infiniment petit au démesurément grand, du petit atome qui sommeille en l’homme au beau mitan des astres, Corine Milian nous (re)dessine les contours de l’amour en une cartographie passionnante car passionnée, en un monde halluciné aux lancinantes questions, dont elle tente réponse. « Et nous saurons / au beau milieu de nos corps / si le monde nous porte / ou si c’est nous / qui l’emportons » . Michel Kemper / Chorus

L’ INCLASSABLE (…) passionnée, provocatrice, poétique (…) Son univers musical est inclassable, évolutif et illimité (…) elle scande et chante ses textes de sa voix “en tout genre” on pense à Ferré, PJ Harvey, Catherine Ringer. Parfois tragique, souvent poétique, elle se gausse, se moque du pouvoir, de l’image, “ ces mondes transfigurés où tu te transparais / ces mondes se déversent dans tes ondes troublées” : excessivement humaine. Stéphanie Bacquet / La Provence

FRAGILE, HUMAINE, MAGICIENNE. Une voix dans le noir, l’aurore se lève sur la scène (…) silhouette de Tanagra, crinière léonine, Milian apparait. Femme tigresse, femme ronronnante, “in vivo, in vivant”, elle tient son public à bout de voix pendant près de 2h. Milian écrit et compose ses chansons dans un genre inclassable (…) avec des textes aussi riches que ses harmoniques (…)
Ici “pas de péché, pas de serpent… il n’y a que l’amour” et elle réecrit à sa manière la mythologie : Icare et Eurydice sont sauvés.
Voix murmure velouté, elle chuchote “emmène moi mon coeur”. Castafiore, petite soeur de la fiancée de Frankenstein, elle rugit en “grande maquerelle de l’espoir” et rit de se voir si belle en ce miroir(…)
Aux qualités exceptionnelles de sa voix, s’ajoutent des qualités évidentes de comédienne qui donnent une dimension supplémentaire à chaque morceau. Elle occupe l’espace scénique, mieux, elle l’habite (…) arpentant l’espace en maitresse incontestée des lieux.
Mi sorcière, mi magicienne, elle impose un style inimitable qui lui vaut un public de plus en plus nombreux et passionné. Mitzi Gerber / Le Dauphiné Libéré

INCROYABLE MILIAN …
Musicale, poétique, sensuelle, ardente (…) Inclassable… fidèle à elle même elle continue sa route avec Soleils (…) “ c’est un peu magique et terriblement séduisant ” disent t’ ils et diront ils encore longtemps après que le noir se soit emparé de la salle, se soit emparé de la nuit. Longtemps, longtemps après que les poètes aient disparu… Mais non ! ils ne disparaissent jamais vraiment… il suffit d’être là, au bon moment. D’être là quand Milian surgit. Translucide, si frêle, si étonnamment offerte qu’on la dirait nue (…)
Les mots s’effeuillent, les mots s’envolent, les mots nous parlent tout bas… ils sont beaux et simples. Ils disent l’essentiel (…) et s’ils se font chimères, s’ils nous parlent de mythes anciens, c’est pour mieux nous emporter au loin, sur leurs ailes de géant.
Car Milian conjugue plusieurs langages. La musique, la voix, les mots, le corps. Elle dessine la géométrie invisible d’un espace intérieur dont le spectateur subjugué ne perçoit que les contours, tentant vainement de percer le mystère de ce corps calciné, beau et tragique à la fois.
(…) “ ah je ris de me voir si belle en ce miroir, moi je suis la grande maquerelle de l’espoir…” diva déjantée (…)derrière l’ironie pointe déjà la tendresse. La voix froissée de trop de soupirs, trop de désirs, trop de rêves. La voix, cet Autre et ce double inspiré qui l’accompagne comme une longue robe de mariée. Voix vibrante, voix voilée, voix cassée, voix qui se fait souffle, qui se fait silence(…) Comment dire cette modulation, cette manière d’être avec la musique et les mots qui n’appartient qu’à elle.
Etrange déambulation, terre lointaine, terre promise, la voix s’abîme dans le grave… revient dans la clarté, la limpidité d’un aigu. La voix épouse le texte, le déchire, le murmure, le tord comme pour lui extirper des parcelles d’infini.
Mais au bout du compte “ le seul droit qu’il y ait, c’est le droit d’aimer… amour existe… surtout n’ayez pas peur…” Mais de quoi aurions nous peur ? de la fascination qu’elle exerce sur nous? Toute à la fois Orphée, Eurydice, Icare, Roi et manant … transversale et verticale, jusqu’au vertige, Milian fait désormais partie de nos mythologies intimes.
A nos corps défendant. Avec notre assentiment. Dominique Larrieu / La Marseillaise

(…) pour finir dans les étoiles, Corine Milian s’est emparée du public, de la nuit, de la soirée, du projectionniste, du correspondant de presse, du silence. Elle a ouvert sa fenêtre et a tendu ses doigts vers des planètes auxquelles ont as tous cru. C’étaient nous les planètes. Et elle le soleil.
Quand on est poète à ce point là, on n’est plus ni homme ni femme. On pose sur le vide des diadèmes d’infinis faits d’origine et de création. (…) elle est passée trop vite (…) Eric Woljung / La dépêche du midi

Désir

Elle a la voix qui vibre autant que l’âme, un timbre riche et soyeux (…) une incontestable présence (…) Il y a de la tragédienne chez cette femme là, une théâtralité naturelle, une belle amplitude vocale qui lui fait chanter le désir sur tous les tons et sous toutes les formes (…) une démesure, une personnalité brûlante (…) fougue et conviction. Valérie Lehoux / Télérama

(…) Une belle voix vibrante, tragique, parfois effrayante(…) un style excessif, théâtral (…) voire hypnotisant (…) Corine Milian excelle dans son genre de prédilection, le rock lyrique (…) Aden (supp. Monde & Les Inrockuptibles)

La voix du feu (…) un rêve de voix (…) Pierre Fageolle / Vous et votre avenir

(…) un excellent album, d’une rare sensibilité (…) La discographie du rock français

(…) Désir, un manifeste énergique qui témoigne d’une personnalité sans concession à l’air du temps, dotée d’une belle voix profonde. Le Parisien

(…) des textes de qualité, une voix profonde éclaboussée de “lamento”, Corine Milian est la descendante lointaine de cette “tragédienne de la chanson” qu’était Damia (…) Il faut écouter, voir Corine Milian. Et l’aimer. Télé Loisirs

Une belle paire de claques à la monotonie musicale convenue et standardisée (…) à suivre de trés, trés près avant que son nom soit sur toutes les lèvres (…) L’ ardente Milian déboule pour chanter le désir, charrier toute la puissance et la fragilité du monde à travers un univers poétique et musical (…) de quoi mettre en joie un parterre de spectateur aventurier dans l’âme (…) (…) une trés grande chanteuse (…) par la qualité de ses textes au climat onirique, de ses musiques amples et somptueuses, mais aussi de par sa voix merveilleusement modulée trés étendue et charnelle (…) Myrem Hazoui / Paris boum boum

Une voix nommée désir (…) Milian libère son chant entre lyrisme, échappées contemporaines et rock. Une belle folie inspirée d’attirance vers l’autre qui peut tout susciter sauf l’indifférence (…) Car si “la” Milian choque les uns , elle fascine les autres (…) Daniel Pantckenko / Chorus

(…) voix frémissante (…) un peu flûtée un peu brûlée (…) textes recherchés qui feraient passer Louise Labbé pour une télégraphiste. Hélène Hazera / Libération

Cette méditerranéenne enflammée (…) semble en passe d’agrandir son audience (…) une artiste toute en relief à découvrir. Paris Capitale

Véritable découverte ! (…)voilà une auteur compositeur interprète qui décoiffe ! (…) qui devrait pouvoir donner suite à Starmania tant son talent est divers et perceptible à tous les niveaux de son art. Alain Stievenard /Paroles et musiques

Milian appartient à cette race d’artistes inclassables parce que universels (…) sans doute à cause de sa magnifique voix qui lui permet de surfer sur les notes (…) cette chanteuse est une exploratrice de l’âme (…) Il faut découvrir ce “désir” Vous y rencontrerez la générosité dans sa plus pure expression. Var Matin

(…) la révélation d’une âme hypersensible qui oscille entre l’écorchure et la virulence, entre pénombre et luminosité(…) elle aura marqué plus d’un esprit. Chorus

(…) une trés grande chanteuse (…) par la qualité de ses textes au climat onirique, de ses musiques amples et somptueuses, mais aussi de par sa voix merveilleusement modulée trés étendue et charnelle (…) Michel Valette / Chant’essonne

(…) un disque qui mérite qu’on l’ écoute avec autant d’attention – et sauf si vous êtes sourd ou mal intentionné, avec autant de plaisir – que des mélodies de Mozart, des lieder de Schubert. La Marseillaise

(…) tantôt souffle imperceptible et fragile, tantôt superbe rugissement (…) pour vous faire succomber sous le charme sans que l’on puisse opposer la moindre résistance. C’est un peu magique et terriblement séduisant (…) La Provence

(…) Travail de chaque mot chaque, instant chaque geste, elle développe une forme d’érotisme subtil (…) réaliste, intimiste, expressionniste, tragique, pudique, ludique, elle s’incarne et se réincarne à chaque chanson (…) quelque chose de troublant, de beau et de cassé, un vertige (…) elle griffe les mots, les arrache de leur corset sémantique (…) Le lent plaisir distillé par cette curieuse fille a le charme troublant d’une caresse (…) Une artiste engagée, sur son chemin brulé (…) soirées exceptionnelles. Dominique Larrieu / La Marseillaise

Milian, c’est excessif, attendrissant, drôle. Ca vous charme, vous hypnotise, vous chavire (…) L’arrivée d’une bombe, crinière au vent (…) la personnalité explose (…) les chansons sont originales, poétiques, folles (…) c’est superbe, le public a hurlé sa joie et ne l’a pas cachée. Jacques Brachet / Evasion Mag

(…) Milian chantait le blues aux allures de rock, la plainte était royale (…) la beauté d’une femme offrant sa passion (…) Un grand moment offert par cette chanteuse debout dans le grand chambardement du monde (…) René GHIGLIONE / Nice Matin

(…) la musique comme un élément de rencontre avec la voix (…) rien du tour de chant où chaque chanson s’isole, mais un spectacle musical (…) la réalisation d’un tempérament puissant, ardent, entièrement passionné par la création (…) beauté et richesse de la voix (…) Louise Baron / La Marseillaise

La sensation forte(…) le cyclone de la soirée(…)ahurissante de présence (…) Sébastien Raminoux / Le Sud Ouest

(…) ce fut la tempête (…) puis l’explosion (…) elle a décollé, bousculé, transporté le public (…) Le Dauphiné

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